De l’ambre birman vieux de 100 millions d’années prouve l’existence des tiques

L'ambre birman, datant de 100 millions d'années, révèle l'existence ancienne des tiques. Préservées dans cette résine fossile, ces créatures nous offrent un précieux témoignage de l'histoire et de l'évolution de la vie sur Terre. Une découverte fascinante pour les passionnés de paléontologie.

Il est très rare de trouver des parasites piégés dans l'ambre aussi la découverte de tiques fossilisées, piégées et conservées dans cette résine orange, montrent que ces parasites ont sucé le sang des dinosaures à plumes il y a près de 100 millions d'années selon un nouveau papier publié dans Nature Communications.

Piégée à l'intérieur d'un morceau d'ambre birman de 99 millions d'années, les chercheurs ont découvert une tique qui agrippait une plume. La découverte est remarquable, car les fossiles de créatures parasitoïdes et hématophages directement associés aux restes de leur hôte sont extrêmement rares et le nouveau spécimen est le plus ancien connu à ce jour.

Les résultats de ces découvertes fournissent des preuves directes et indirectes que les tiques parasitent et sucent le sang des dinosaures dans la lignée évolutionnaire menant à des oiseaux modernes depuis près de 100 millions d'années.

Les oiseaux étaient la seule lignée de dinosaures théropodes à survivre à l'extinction de masse à la fin du Crétacé il y a 66 millions d'années, mais les tiques n'ont pas seulement survécu, car elles ont continué à prospérer sur toute la surface de la .
De l’ambre birman vieux de 100 millions d’années prouve l’existence des tiques

Une tique qui agrippe la plume d'un dinosaure dans de l'ambre datant de 99 millions d'années
C'est une découverte qui peut rappeler le moustique piégé dans l'ambre dans le film Jurassic Park même si cette tique date du Crétacé (145-66 millions d'années) et elle ne produira aucun ADN de de dinosaures. Toutes les tentatives, pour extraire L'ADN des échantillons d'ambre, se sont révélées infructueuses en raison de la courte durée de vie de cette molécule complexe.

Les tiques sont des organismes parasitoïdes qui ont un impact considérable sur la santé des humains, du bétail, des domestiques et même de la faune, mais jusqu'à présent, on ignorait leur rôle sur des échelles de géologiques selon Enrique Peñalver de l'Institut géologique espagnol (IGME) et auteur principal des travaux.

L'ambre du crétacé fournit une fenêtre sur le monde des dinosaures à plumes dont certains ont évolué en oiseaux modernes. La plume dans l'ambre est semblable à la structure des plumes d'oiseau modernes et elle offre la première preuve directe d'une relation parasite-hôte précoce entre les tiques et les dinosaures à plumes.

  • La découverte de fossiles montre que les tiques ont sucé le sang des dinosaures à plumes il y a presque 100 millions d'années
  • La tique, piégée dans l'ambre, en train d'agripper une plume de dinosaure, est la première preuve fossile directe de tiques parasitant des dinosaures
  • Un nouveau papier décrit également de nouvelles espèces, Deinocroton draculi, ou la Tique terrible de Dracula, montrant de nouvelles preuves de la relation tique-dinosaure
  • Une longue relation entre les tiques et les dinosauresMême si nous ne sommes pas certains du type de dinosaure dont se nourrissait la tique, l'âge moyen de l'ambre birman confirme que la plume n'appartient certainement pas à un oiseau moderne, car elle apparaît beaucoup plus tard dans l'évolution du théropode selon les preuves fossiles et moléculaires.Les chercheurs ont découvert d'autres preuves indirectes de tiques parasitant des dinosaures avec la Deinocroton draculi (Tique terrible de Dracula) qui appartient à un groupe de tiques récemment disparu. Cette nouvelle espèce a également été découverte en étant piégée dans de l'ambre birman avec un spécimen remarquablement engorgé de sang qui augmentait 8 fois son volume par rapport aux tiques normales.On ne peut pas déterminer la composition du repas sanguin à l'intérieur de la tique, car malheureusement, la tique n'est pas complètement immergée dans la résine et donc son contenu a été altéré par des dépôts minéraux selon le Dr Xavier Delclòs de l'Université de Barcelone et IRBio et auteur de l'étude.

    L'écosystème de ces anciennes tiques est similaire aux tiques modernes

    On a découvert des preuves indirectes de l'hôte probable de ces nouvelles tiques sous la forme de structures ressemblant à des cheveux provenant des larves de dytiques (Dermestidés). Ces structures ont été découvertes en étant attachées à 2 tiques Deinocroton conservées ensemble. Aujourd'hui, les doryphores se nourrissent dans les nids et consomment les plumes, la peau et les poils des occupants du nid. Et comme on n'a pas encore trouvé de poil de mammifère dans l'ambre du crétacé, la présence de ces structures similaires à des cheveux sur les 2 spécimens de Deinocroton draculi suggère que l'hôte des tiques était un dinosaure à plumes.

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