Pierres précieuses des tablettes de Mari

Pierres précieuses des tablettes de Mari

Les archives palatiales de Mari font référence à une collection de tablettes cunéiformes découvertes lors des fouilles archéologiques menées à Mari, une ancienne cité mésopotamienne située dans l’actuel Tell Hariri en Syrie. Mari était une importante ville-État durant le IIIe et le IIe millénaire avant notre ère.

Les tablettes cunéiformes découvertes à Mari constituent l’une des plus grandes archives palatiales de l’Antiquité. Elles datent principalement de la période entre environ 2400 avant Jésus-Christ avec une concentration particulière sur la période allant de 1800 avant Jésus-Christ à 1759 avant Jésus-Christ.

Ces tablettes fournissent des informations précieuses sur divers aspects de la vie à Mari, y compris des détails sur l’administration de la ville, les activités économiques, les relations diplomatiques, les rituels religieux, les coutumes juridiques et d’autres aspects de la société de l’époque.

Pierres précieuses dans les textes des tablettes de Mari

Les archives palatiales de Mari ont fourni des informations sur l’utilisation et le commerce de pierres précieuses dans la Mésopotamie ancienne. Les tablettes cunéiformes découvertes à Mari ont révélé des détails sur les transactions commerciales, les cadeaux royaux et les rituels religieux impliquant des pierres précieuses.

  1. Commerce des pierres précieuses : Les tablettes mentionnent des transactions commerciales impliquant des pierres précieuses telles que des perles, des lapis-lazulis, des cornalines et d’autres pierres gemmes. Elles indiquent les types de pierres, leurs quantités, et parfois même leurs provenances.
  2. Cadeaux royaux : Les rois de Mari utilisaient fréquemment des pierres précieuses comme cadeaux diplomatiques. Ces présents étaient échangés entre dirigeants pour renforcer les relations diplomatiques ou pour marquer des événements spéciaux tels que des mariages royaux.
  3. Rituels religieux : Les tablettes révèlent que certaines pierres précieuses étaient utilisées dans le cadre de rituels religieux. Ces pierres étaient intégrées dans des objets cultuels ou offertes aux temples.
  4. Évaluation et taxation : Les textes des archives palatiales incluent parfois des évaluations de la valeur des pierres précieuses, ce qui suggère qu’il existait des systèmes pour estimer la qualité et la rareté de ces pierres gemmes. Ces évaluations étaient également liées à des questions fiscales et de taxation.